La Terre a disparu depuis deux mille ans.
Amandine et Nantécrista, deux humaines que tout oppose – à commencer par deux millénaires de différence d’âge, de style et de garde-robe – sont bien décidées à remettre la main dessus. Mais leur quête ne sera pas sans sacrifices : l’une devra renoncer au pouvoir (et à sa précieuse collection de canards en plastique), l’autre accepter que les responsables du plus grand génocide depuis l’invention du zéro sont peut-être plus proches d’elle… que son veraoeuf de compagnie.
Jah, de son côté, tente toujours de comprendre pourquoi il a passé six ans en hôpital psychiatrique pour une tentative d’assassinat sur le Président de la galaxie, alors qu’il « n’avait rien demandé à personne, bordel ! ». En quête de souvenirs qu’il suspecte d’avoir choisi d’effacer – et de boisson alcoolisée – il commence à craindre que ses origines soient bien plus sombres qu’une simple cuite au diaboloplutonim… et qu’elles soient liées à tout ce qu’il a toujours voulu fuir.
Pendant ce temps, le Maître, flanqué de ses armées d’artéchoumes, remet de l’ordre. Trop d’ordre. Jusqu’à réécrire les lois de la physique. Son prochain objectif : ouvrir la Porte de l’Extérieur, un passage menant… littéralement hors de l’univers. Là où aucun être raisonnable n’aurait l’idée de mettre les pieds. Mais ici, personne n’est raisonnable.
Dans l’ombre, un groupe de rebelles bigarrés s’organise. Tetpleinaraboriens, mutants instables, anciens dieux déchus et créatures nées d’erreurs de calcul cosmique : tous ont une bonne raison de vouloir empêcher le Maître d’atteindre l’Extérieur. Et surtout, aucun d’eux n’est vraiment fiable.
Et comme si ça ne suffisait pas, ajoutons quelques ingrédients de base :
- Arvin, double d’un robot dépressif, convaincu que tout est écrit (y compris les pages en annexe),
- Straecia, inconsolable d’un amour brisé,
- Des vers à Strablot – et leurs passagers clandestins – en pleine migration vers la fin des temps,
- Sigmufred, contraint d’apprendre à jongler avec des pouvoirs reçus par fécondation accidentelle,
- Une histoire d’amour impossible – encore ? – entre robots,
- Des dieux, créateurs et entités multi-galactiques au bord du burn-out,
- Sareth, qui croisera enfin le père absent qu’il est devenu,
- Et la mythique Krypton, planète-frontière où toutes ces destinées semblent vouloir se télescoper.
Épique, foutraque, existentiel et drôle, ce dernier tome pousse la trilogie dans ses ultimes retranchements… jusqu’Au-delà de l’Infini !
Car puisque l’univers doit s’achever, autant que ce soit avec panache… et qu’on ait la chance d’y assister de notre vivant.
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