Présentation
Inspiré par l’humour absurde anglo-saxon, l’auteur nous invite ici dans un monde à la croisée de la fantasy et de la science-fiction.
Dans ce monde, les non-Mages sont à la tête du royaume et s’exercent tant bien que mal à ne pas utiliser la magie, règle fondamentale de leur société. Mais les partisans de la magie n’ont pas dit leur dernier mot. Certains non-Mages souhaitent plus que tout que les dirigeants renouent avec elle et s’en servent pour assoir leur domination !
Alors, quand le fils, un peu naïf, de la ministre de la non-magie noue des liens privilégiés avec des étrangers tombés du ciel et dotés d’étonnantes capacités qui ne semblent en rien à voir avec la magie, Orvik, leur chef de file tapi dans l’ombre, y voit le moyen rêvé pour réaliser son dessein et s’emparer du royaume !
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Découvrez un extrait en avant-première !
En Agonie, il n’était pas rare d’assister à la chute d’objets. Depuis plusieurs décennies déjà, des inventeurs farfelus – qui espéraient un jour voler tels de jeunes dragonneaux – balançaient tout un tas de trucs en l’air, croisant les doigts pour qu’ils le restent. Évidemment, ces doux rêveurs se trouvaient aux premières loges pour témoigner de l’immuable force de la nature qu’est la gravité : « Tout ce qui monte, est voué à redescendre », aimaient à plaider les philosophes de la majestueuse cité d’Agone. Capitale du vaste royaume d’Agonie qui s’étendait sur les sept vallées, les huit monts et les neuf mers trois-quarts du monde connu.
Cette nuit-là, un énième corps plus dense que l’air se fracassa au sud de la capitale. Aux pieds de ce que les habitants de la région nommaient la « falaise du vide ». Ce sobriquet, loin de n’être qu’un euphémisme, avait été attribué à l’aberration géologique qui y prenait naissance, un kilomètre en contrebas, dans la Grande forêt.
Lors de sa chute, l’objet à la forme d’un disque rencontra différentes essences sylvestres plus ou moins coopératives. Jusqu’à ce que sa folle course ne soit brusquement interrompue par un chênefort millénaire. Le fracas du disque à travers la canopée laissa la forêt plutôt indifférente. Hormis peut-être ce jeune bouleau âgé d’à peine deux ans que l’objet avait amputé de ses deux tiers et qui, maintenant, hérissait rageusement ses dernières feuilles déchiquetées comme pour demander réparation.